Admiré par Fellini, Céline ou Cocteau, Chaval fut l’un des plus populaires dessinateurs de presse de son temps. Atrabilaire au trait lapidaire, le Bordelais frappe par la modernité intacte de ses gags absurdes, noirs et provocateurs qui anticipent l’esprit « bête et méchant » du mythique Hara-Kiri. Disparu brutalement en 1968, ce Buster Keaton du crayon est au cœur d’un riche documentaire où admirateurs et spécialistes décortiquent le génie et la face sombre de ce grand « mélancomique ».
La co-réalisatrice eysinaise Madeleine Debras se prête à notre interview pour la Radio des possibles.